Cela dépend bien sûr des objectifs.
Mais essayons d’abord de comprendre comment il fonctionne.
Un four ordinaire produit de la chaleur qui, reçue par un aliment permet sa cuisson. Dans un four à micro-ondes, la cuisson s’effectue par le biais d’ondes.
Ces micro-ondes sont produites par un magnétron à partir de l’électricité du réseau puis réparties grâce à un déflecteur ou à un ventilateur métallique, et réfléchies par les parois du four et par le treillis métallique qui protège la porte.
Les ondes utilisées sont de même nature que la lumière, les ondes radio, radar. Ce sont des ondes électromagnétiques, connues depuis leur découverte par Hertz en 1887. Les micro-ondes sont celles dont la longueur d’onde est comprise entre un millimètre et un mètre. La fréquence est donc de l’ordre du gigahertz (un milliard de vibrations par seconde !). En travaillant sur des ondes de 25 à 120 mm en 1946, l’américain Percy Le Baron Spencer constata qu’un bonbon soumis à ces ondes avait fondu. Les micro-ondes provoquent une vibration des molécules d’eau à l’intérieur des corps qu’elles traversent. C’est cette vibration qui produit une élévation de la température du corps et peut donc permettre sa cuisson. L’efficacité est donc maximum avec les objets qui contiennent beaucoup d’eau. C’est ce qui explique que, généralement, l’aliment seul chauffe et pas le récipient qui le contient (sauf s’il est constitué lui aussi d’un peu d’eau). Notre corps contient environ 80% d’eau, il ne doit donc pas être exposé aux micro-ondes.
Le premier four à micro-ondes a été commercialisé en 1947 (1,60 m de haut, 340 kg !). Il s’est bien perfectionné depuis.
C’est sans doute l’ignorance de son principe de fonctionnement qui avait conduit cette américaine à sécher son chat à l’intérieur de ce nouveau gadget sans en imaginer les conséquences.