Outre le soleil lui-même, ses planètes et leur(s) lune(s) éventuelle(s) de nombreux objets peuplent le système solaire.
Les astéroïdes sont des petites roches irrégulières dont la taille peut atteindre quelques centaines de kilomètres, tel Ceres le premier astéroïde observé en 1801.
Environ 7000 astéroïdes sont recensés et l’on estime à 100000 le nombre de ceux qui seraient suffisamment brillants pour être observé de la Terre. La plupart orbite entre Mars et Jupiter dans une région 2 à 3,5 fois plus éloignée du Soleil que ne l’est la Terre et baptisée la ceinture d’astéroïdes. L’hypothèse selon laquelle la ceinture d’astéroïde résulterait de l’explosion d’une planète située entre Mars et Jupiter est aujourd’hui abandonnée. A l‘inverse, lors de la formation du système solaire, l’influence gravitationnelle de Jupiter a probablement empêché ces corps de s’agglomérer pour former une planète dans cette région.
Si l’on trouve aussi des astéroïdes au-delà de Jupiter et de Saturne, certains d’entre eux visitent notre proche banlieue en s’aventurant à l’intérieur de l’orbite martienne voire même terrestre.
En deçà de quelques mètres de diamètre, les astéroïdes ne sont pas suffisamment brillants pour être observé directement. On parle alors de météoroïdes dont la manifestation visible est le météore ou étoile filante lorsqu’il pénètre l’atmosphère et se consume par friction. Un résidu, le météorite, peut parfois atteindre la Terre.
La collision avec des astéroïdes de grande taille est heureusement plus rare. Le Barringer Meteor Crater en Arizona dont le diamètre atteint 1 km a été crée par un astéroïde d’une cinquantaine de km de diamètre.
Si quelques météroïdes sont des fragments de Lune, la plupart sont des débris d’astéroïdes ou de comètes. Les comètes sont des corps de quelques km de diamètre, composés de glace et de poussière qui se distinguent des astéroïdes par la forme très aplatie de leur orbite qui les emmène aux confins du système solaire. Lorsque, périodiquement, la comète s’approche du soleil, le vent de particules solaires vaporise la glace qui la compose et une chevelure pouvant atteindre 100000 km resplendit. La fameuse comète d’Halley possède une période d’environ 75 ans, prédite par celui qui lui donné son nom en 1705 à partir des lois de la mécanique céleste de Newton. Sa dernière visite datant de 1986. Il faudra attendre 2061 pour la revoir !
Les comètes sont classées en deux catégories. Les comètes à courte période, inférieure à 200 ans proviennent de la ceinture de Kuiper, une région située au-delà de Neptune de laquelle le télescope Hubble a confirmé l’existence en 1992.
La perturbation gravitationnelle des planètes géantes précipite vers le soleil certains des astéroïdes de cette région qui deviennent comètes.
Les comètes à longue période qui pour la plupart n’ont été observées qu’une seule fois proviendraient du nuage d’Oort, situé très au-delà de Pluton entre 30000 et 100000 fois la distance Soleil-Terre. Le nuage d’Oort est probablement formé d’objets éjectés de l’intérieur du système planétaire par interaction gravitationnelle avec les planètes lors de la formation du système solaire. Certains de ces objets très lointains seraient précipités en direction du soleil par interaction avec les étoiles proches.
|
|